mercredi 22 octobre 2008

La femme qui voulut ma mort

Comme promis, je poursuis mon histoire. Il y avait donc eu, dans une de mes vies précédentes, une soeur jalouse et laide qui m'avait détruite à petit feu. "Cette femme, tu la connais", m'avait dit S. "C'est aujourd'hui ta tante." Bien sûr, à l'annonce de cette nouvelle, n'importe qui pourrait exploser, se mettre en colère en hurlant: "Mais comment peux-tu te permettre d'affirmer de telles horreurs!" C'est sans compter sur la personnalité de ma tante, une des personnes qui, tout en douceur, s'appliqua dès ma naissance à détruire le peu d'estime que j'avais de moi.

C'est une femme d'une beauté exceptionnelle. Aucun homme ne lui résiste. Mais à 55 ans, elle est seule. Elle ne sait pas aimer, elle passe d'un amour à l'autre en détruisant tout sur son passage. Très égocentrique, seules les apparences comptent. J'ai beaucoup analysé les rapports que nous entretenons toutes les deux, sur le divan de mon psy. En me faisant remarquer, sans toutefois le dire clairement, que j'étais truffée de défauts physiques, elle me faisait comprendre que je ne méritais l'amour de personne. Trop laide, aucun homme ne me regarderait et quand il m'arrivait de lui présenter un ami ou un petit-ami, l'incompréhension se dessinait sur son visage: "comment est-ce possible qu'une fille aussi nulle que Koky puisse attirer quelqu'un?" Je vous rassure, je me suis sortie de ses griffes, non sans douleur, non sans efforts. Ma tante fit de tels dégâts qu'aujourd'hui, il m'est presque impossible de la voir.

Elle a eu dans cette vie présente, la beauté qu'elle m'a tant jalousée antérieurement et qu'en a-t-elle fait? Une arme contre les autres. Mais je voudrais surtout finir sur une note plus gaie car ce n'est pas dans mon caractère de faire pleurer dans les chaumières. Quand j'étais en régression sous hypnose, une des premières images, très fugaces, qui apparut, fut celle d'une jeune-femme qui ressemblait étrangement à ma mère. Elle était très belle, avec de longs cheveux noirs dénoués sur les épaules. Elle portait une robe très simple, en lin ou en laine, de couleur pâle, cintrée sous sa jolie poitrine. Quand S. évoqua cette malencontreuse vie antérieure où j'avais été une femme, son visage me revint et je suis sûre que c'était elle, cette fille qui avait connu le si grand malheur de perdre son amour. L'amour, justement. Je me dis que le jeune homme brun qui m'aimait tant doit bien exister quelque part et ça me réconforte terriblement. Je me demande aussi si ma tante, avec sa séduction à laquelle personne ne résiste, pourrait de nouveau casser des liens dont elle pourrait être jalouse? Si une incarnation sert à régler des choses, peut-être alors, pourrais-je, dans le futur, m'épanouir dans un amour qui n'aurait pas dû si mal finir.

vendredi 10 octobre 2008

Vie antérieure et problèmes psychologiques (suite...)

J'me sens moche... pas moralement (quoique :)), mais physiquement, depuis toujours. C'est quelque chose que je soigne en psychanalyse et j'ai fait, je crois, pas mal de progrès dans ce domaine. Je vis beaucoup dans mon monde intérieur et la réalité des choses me heurte souvent. Quand un homme me dit: "tu es belle", j'ai envie de hurler, de me débattre, de lui répondre: "Mais, arrête de te foutre de ma gueule!" Une réaction bien évidemment très excessive. Certaines attendent toute leur vie ce genre de phrase qui ne vient jamais et moi, je me sens salie dès que je les entends.

Quel rapport avec mon enquête? Et bien, j'ai découvert récemment qu'il s'agit là d'un problème dont la racine sort des limites de mon existence actuelle. Un jour, mon ami voyant, S., me demanda quels étaient mes deux autres prénoms. Je lui répondis et il se sentit inspiré: "C'est curieux, ton troisième prénom me parle". Une de mes vies antérieures remontait à la surface: "en fait Koky, dans tes incarnations successives, tu as toujours été un homme, exceptée une fois. Tu étais une femme extrêmement belle. Je te vois avec un teint de porcelaine et de beaux cheveux bruns. Tous les regards se tournaient vers toi. Très jeune, tu tombas amoureuse d'un bel homme brun qui nourrissait les mêmes sentiments à ton égard; vous décidâtes donc de vous marier. Tout aurait pu se passer à merveille. C'était sans compter sur ta soeur. Assez laide, elle était en secret très jalouse de toi; elle se faisait passer aux yeux de tous pour quelqu'un d'aimable et de serviable mais elle te détestait, pire même, elle te haïssait. Surtout, elle était amoureuse du même jeune homme que toi; elle s'évertua à vous séparer, ce qu'elle réussit à faire. A cause d'elle, l'amour de ta vie s'éloigna de toi, tu ne te marias pas et tu finis dépressive, presque folle de douleur, seule dans une maison, à pleurer jusqu'à la fin de tes jours."

La beauté dont je fus parée détruisit ma vie; S. m'expliqua que si je me suis incarnée de nouveau en femme, pour la deuxième fois seulement, c'est que je dois régler ces rapports douloureux à la féminité. Il apparaît qu'en effet, de toutes les existences précédentes, certaines sont en lien direct avec la présente. Cela me semble d'autant plus juste que S. me dit que la soeur jalouse et destructrice qui avait brisé ma vie, vivait aujourd'hui dans mon entourage proche. Ce fut un choc pour moi de connaître son nom que je vous dévoilerai plus tard: comme toute bonne conteuse, il faut laisser le suspens agir. En tout cas, de connaître la vérité m'a permis de faire un bon extraordinaire dans la recherche de l'estime de moi-même. Je ne me regarde plus vraiment de la même façon.

lundi 1 septembre 2008

Réincarnation: où et quand?

Un e-mail très intéressant me donne l'occasion d'aborder un thème encore inexploité: combien de temps se passe entre deux réincarnations? Il n'y aurait en la matière aucune norme. La réincarnation peut avoir lieu aussi bien simultanément au décès (ou presque) que plusieurs années plus tard. Je ne prétends pas détenir la vérité, tout ce que je vous confie là est juste le fruit de ce que j'ai pu constater par expérience.

Prenons le cas d'une de mes incarnations qui a dû avoir lieu à la fin du XVIIe siècle. C'est mon ami medium qui m'en avait parlé. J'étais un jeune homme blond, d'environ 23 ans. D'un naturel calme, j'aimais pêcher dans les rivières d'Angleterre où j'habitais alors. Il me voyait faire de grandes promenades, seul dans la nature et prélever au passage des échantillons de sol car, d'après S., je me passionnais pour les sciences. Mes prélèvements étaient ensuite rangés dans une ceinture spéciale, en cuir, avec de petits sacs. Or, à moment donné, il me vit aussi au sommet d'une grande falaise. Je perdis l'équilibre, mon pied glissa: j'essayai de m'agripper au sol mais je tombai raid mort jusqu'en bas. Décédé aussi jeune, ma famille était en larmes mais je fus porté disparu. Mon corps ne fut pas retrouvé. Aucune sépulture ne put être faite. S. me dit que cette "aventure" eut pour conséquences l'errance de mon âme pendant des décennies avant de pouvoir de nouveau se réincarner. Dans quelles circonstances je le pus de nouveau? Mystère... Le fait illustre que beaucoup de temps peut s'écouler entre deux réincarnations. J'ai essayé de dresser une chronologie de mes différentes vies sur environ deux siècles à partir de ce que je connais. Il y en eut environ trois par siècle. N'oublions pas non plus que la durée de vie aux temps anciens étaient fondamentalement différentes de la nôtre ce qui doit jouer dans le grand système des réincarnations.

Autre point important, je dirais même essentiel: le rôle de la sépulture. L'âme, pour être en paix, c'est-à-dire poursuivre son chemin, doit suivre un rituel de passage.

Mon ami medium, S. me dit que cette vie passée en Angleterre était importante et que j'aurai même l'occasion dans l'avenir de voir les restes de mon corps qui reposent, d'après lui, toujours au même endroit. C'est curieux. J'ai du mal à y croire. Mais on ne sait jamais, peut-être qu'avec l'archéologie... :) D'autant plus que mon activité professionnelle, scientifique et cartésienne n'est pas très éloignée de ce domaine. Etre face à soi-même, voilà une expérience plus que troublante...

J'ai encore beaucoup de choses à dire notamment sur les endroits où les âmes se réincarnent mais ça y est, je suis sur le départ: alors, il vous faudra attendre deux semaines. Très bonne rentrée à tous. Louxor, me voici!

dimanche 31 août 2008

Me voilà de retour

Sincères excuses à ceux qui fréquentent ce blog régulièrement: je n'ai pas posté de messages depuis longtemps parce qu'il y a certains empêchements désagréables dans la vie qui arrivent quand on s'y attend le moins. Mon enquête ne s'arrête pas pour autant, bien au contraire. J'ai encore plein de choses à dire et vous n'y couperez pas, c'est moi qui vous le dit! Merci aussi à ceux qui m'envoient des mails: je n'ai pas encore trouvé le temps de leur répondre mais je promets de le faire. Certains, d'ailleurs mériteraient même d'être carrément publiés: discrétion oblige, je n'en ferai rien bien sûr... Je pars mardi pour deux semaines en Egypte: et oui, encore. Mon amoureux m'attend. Peut-être que cette enquête avancera. J'espère pouvoir poster un nouveau message demain, sinon, je vous dis à tous à dans deux semaines.

samedi 12 juillet 2008

Astrologie karmique

Je ne connais rien à l'astrologie karmique. Je sais seulement qu'elle constitue un champ immense qui pourra dans l'avenir me permettre de poursuivre judicieusement mon enquête. Mon travail très prenant ne me permet pas encore de libérer suffisamment de temps pour explorer cette voie mais en revanche, Internet m'en offre quelques avant-goûts fort intéressants. En pianotant sur mon clavier, j'ai découvert que mon noeud Nord (essentiel en astrologie karmique...) se trouve en balance. Plusieurs sites excellents comme celui de Patrick Giani ou encore Samsara, fournissent quelques clés pour en comprendre la signification.

Le noeud Nord en balance signifierait que cette vie présente garde le souvenir d'existences passées à combattre un environnement hostile. J'aurais traversé des époques où chacun tenait un rôle bien défini et où comptait surtout l'esprit d'aventure. J'aurais affirmé ces qualités avec panache en payant cher le prix de ma liberté. Il est possible que je me sois livrée à une activité guerrière. Animée par un puissant esprit de compétition, ma vie présente en garderait des traces.

Curieux car, en lisant ces quelques lignes me vint à l'esprit des images vues sous hypnose et que j'avais plus ou moins occultées. J'étais à cheval et galopais au beau milieu d'un village où régnait le chaos. Les petites maisons simples des villageois (peut-être aux murs de torchis et aux toits de paille) étaient incendiées. Des gens hurlaient. Alors que je me trouvais au milieu de ce spectacle, j'aperçus un enfant sur le pas de la porte d'une de ces huttes. Il devait avoir une dizaine d'années, les cheveux très bruns, épais, mi-longs; il était vêtu d'une simple tunique de toile épaisse et avait le type sud-américain (Méxicain?). Il m'observait terrorisé, en pleurant. Son regard était pénétrant. Je savais que je faisais quelque chose de pas très joli, joli. Etais-je justement un soldat? En tout cas, l'image de cet enfant est extrêmement forte comme d'ailleurs toutes celles qui se révèlent sous hypnose. On m'a déjà dit par le passé que j'avais dans cette vie présente une dette à régler avec un enfant. Est-ce celui-ci? C'est possible. Selon l'hypnothérapeute, les images qui affleurent sont toujours importantes. Elles correspondent à des moments-clés.

Comme tout chemin de vie permet de se perfectionner, le noeud Nord en balance m'indique en tout cas que présentement, je dois me tourner vers les autres, être généreuse, donner et que sur le plan sentimental, il faut absolument que je me stabilise. Chose curieuse quand on connaît mon métier qui est, en effet, entièrement tourné vers autrui. Chaque fois que j'aide quelqu'un, j'ai la nette impression que je me fais aussi du bien. Si j'ai entrepris une psychanalyse voilà maintenant plusieurs années, c'est que je sentais que j'avais impérativement besoin de me transformer pour être moins centrée sur moi-même. Rien n'est donc laissé au hasard.

vendredi 4 juillet 2008

Ah! L'Egypte!

Aujourd'hui, j'ai vraiment le blues de l'Egypte et de mon amoureux qui est là-bas. Comment être sûre que quelqu'un vous aime? Question encore plus épineuse quand des milliers de kilomètres vous séparent. Certains jours, je me dis que l'Egypte est le pays dans lequel je n'aurais jamais dû mettre un pied: tout serait tellement plus simple... Mais en même temps, je serais passée à côté de bien des beautés.


















mercredi 2 juillet 2008

Hypnose et voyage astral

Pour répondre à Rose qui m'a laissé un nouveau commentaire, je ne crois pas en fait que l'état d'hypnose puisse être comparé au voyage astral. Effectivement, lorsque tu régresses, tout au long de l'expérience, tu continues d'avoir entièrement conscience de ton corps. C'est une situation très spéciale, difficile à expliquer: ton esprit navigue mais il ne se dissocie jamais de ton physique. On peut même dire que c'est tout le contraire: c'est comme si tu entrais au plus profond de toi-même. La régression sous hypnose est comme un voyage intérieur, comme si tu suivais un long couloir noir sur lequel se projettent des images.

Cependant, je crois qu'il m'arrive assez souvent d'expérimenter ce que l'on appelle le voyage astral mais pas dans des proportions bien spectaculaires. Au moment de m'endormir, un point très précis entre mes yeux, à l'intérieur de ma tête, me fait extrêmement mal. A ce moment là, je sens en effet, que mon esprit est en très léger décalage avec mon physique. Dès que je prends conscience de la douleur, je me retrouve dans mon corps. Là encore, je reste très prudente, peut-être que tout ça n'est que pur fantasme... mais tout de même, ça m'arrive si régulièrement que j'en arrive à me poser des questions... Il paraît qu'en fait, ce genre de situation se produit plus souvent qu'on ne le croit. Personne n'en parle beaucoup: toujours cette peur du ridicule si caractéristique de notre société.

Merci Rose pour tes questions. C'est toujours un plaisir d'échanger. N'est-ce pas d'ailleurs tout le charme d'un blog?

samedi 28 juin 2008

Les séquelles physique et psychique d'une vie particulière

Je vous l'ai promis hier, je raconte aujourd'hui comment j'ai appris pourquoi je suis claustrophobe. Déjà, je tiens à le dire, je le suis mais à un stade limité: je me mets juste à pleurer comme une petite fille quand je me retrouve dans un endroit confiné. En Egypte, au mois de mai dernier, c'était assez pathétique, partagée que j'étais entre la peur et mon envie d'entrer dans les merveilleuses tombes grecques d'Alexandrie. C'était une raison suffisante pour me réfugier aussi dans des bras protecteurs, ce qui était un excellent prétexte. La claustrophobie n'a pas que ses désavantages:).

En fait, c'est complètement par hasard que j'ai découvert les origines de cette peur. J'étais allée consulter un voyant (j'y vais une fois par an parce que je suis très, très curieuse de nature. Vous l'aviez peut-être remarqué...). C'était la première fois que j'allais chez lui. Il engagea la conversation ainsi : "Vous savez, l'Eglise, à certaines époques, ne tolérait absolument pas qu'un peintre se mette à peindre des scènes de nus, voire osées". J'étais assez destabilisée, me demandant s'il allait bien. Et puis, il s'est expliqué: "Vous savez, dès que je vous ai vue, j'ai pensé au Moyen Âge. Vous y avez été peintre. Vous avez peint des choses scandaleuses pour l'époque". Cette révélation me semblait amusante. Je ne pus m'empêcher de rire surtout en pensant au milieu très coïncé dans lequel j'évolue actuellement. Le voyant poursuivit: "Un proche très jaloux de votre talent vous a trahi. On vous a enfermé dans un cachot puis pendu après un procès bâclé". Tout à coup, je ne riais plus. J'étais abasourdie pour plein de raisons: déjà parce que le Moyen Âge est une de mes passions, ensuite parce que, de nouveau le thème de la trahison revenait sur le tapis. Visiblement, je n'ai pas eu beaucoup de chance avec mes amis au cours de mes différentes réincarnations.

Par ailleurs, ce qu'il me disait rejoignait des propos tenus par mon ami medium, S. Alors qu'il se concentrait pour trouver quelles avaient été mes vies, il avait à moment donné ressenti une sensation d'étouffement. Il se sentait mal. Je lui demandais: "S. qu'est ce que tu as? Tu te sens mal? Tu veux qu'on arrête?". "J'étouffe, on me pend". Il ressentait ce que j'avais pu ressentir alors. Il continua: "on est en train de me prendre, de te prendre. Tout ça, c'est une injustice complète!". Dans quel état j'étais! Une fois revenu à lui, S. me dit: "tu sais, cette réincarnation a eu une incidence particulière sur ta vie. Tu en portes les traces physiques".

J'eus comme une illumination: "j'ai depuis toujours mal derrière le cou. Je dois systématiquement porter un foulard ou une écharpe sinon j'ai des maux de têtes insupportables". Le sentiment d'injustice que j'ai ressenti au moment où je suis mort semble indélébile.

Entre le cachot, origine probable de ma claustrophobie et la corde au cou qui me donne encore aujourd'hui des maux terribles de cervicales, je ressens un besoin impérieux d'approfondir cette vie là, celle où j'ai été peut-être peintre. Je n'ai aucune piste pour le moment. Mais je ne désespère pas.

vendredi 27 juin 2008

Hypnothérapie: oui mais

Si vous avez l'occasion de lire l'excellent ouvrage du docteur Brian L. Weiss intitulé Nos vies antérieures (Editions J'ai lu), vous apprendrez peut-être (à moins que vous ne le sachiez déjà :)) que nos réincarnations ont des conséquences non négligeables sur chacun d'entre nous. Médecin psychiatre, l'auteur est loin d'être un illuminé. Habitué à plonger ses patientes dans l'état d'hypnose afin de connaître l'origine de leurs traumatismes, l'une d'entre elle, par hasard, remonta beaucoup plus loin, jusqu'à une autre vie. Par la parole et la connaissance de ce qui c'était passé, elle guérit aussitôt. On pourrait ainsi soigner par cette méthode de nombreux troubles psychologiques. Certaines phobies qui ne s'expliquent pas par le vécu du patient, pourrait l'être par une vie antérieure.

Bien que je demeure persuadée que le docteur Brian L. Weiss a raison, je tiens quand même à dire: attention aux dérives. Certainement que des traumatismes vécus dans d'autres vies peuvent avoir des incidences mais, à mon humble avis, ils n'expliquent pas tout. Pourquoi tenir de tels discours, moi qui défend l'idée de réincarnation? Parce qu'une jeune fille (c'est ce que j'ai cru comprendre, à moins qu'elle ne soit plus âgée, mais ça m'étonnerait...) vient de m'envoyer un e-mail pour me faire part de son mal être. A lire son message, j'avais l'impression de me revoir il y a dix ans... Je tiens à le dire, ce qui m'a permis de me sortir de mes douleurs psychologiques, ce n'est pas la régression ou mes recherches mais bel et bien un bon psy. La quête n'a pu commencer qu'après, quand je me suis sentie enfin moi-même. Elle est arrivée comme un cadeau. D'ailleurs, je l'ai dit, les souvenirs lointains ne reviennent que lorsqu'on se trouve parfaitement détendu et en phase avec ce que l'on est et aspire à être.

Cette précision apportée, ce serait cependant totalement hypocrite de ma part de ne pas mettre l'accent sur certaines découvertes que j'ai faites en lien direct avec mes réincarnations comme par exemple les causes de ma claustrophobie. Mais je vous dirai ça plus tard car le travail m'appelle...

La suite au prochain épisode les amis. Et merci à tous pour vos e-mails et vos sympathiques commentaires qui donnent chauds au coeur. Ce petit ange rien que pour vous.

jeudi 26 juin 2008

Connaître ses réincarnations: la régression sous hypnose

Suite au commentaire laissé sur ce blog par Rose, j'ai l'idée de communiquer aujourd'hui les méthodes à suivre pour avoir accès à ses vies antérieures. Attention, ces techniques que j'ai expérimentées sont quand même difficiles à mettre en oeuvre et doivent certainement donner plus ou moins du fruit en fonction de chacun. Ce qui est valable pour moi ne l'est peut-être pas forcément pour les autres. Et puis, je reste convaincue qu'il y a des moments dans la vie plus propices que d'autres. Il y a des choses que l'on doit savoir et d'autres qui doivent rester dans l'ombre. Dans ce domaine, il ne faut rien forcer et attendre le moment opportun.

Donc, première méthode: l'hypnose. J'ai souvent évoqué T., une professionnelle qui m'a aidée à accéder à mes vies mais je préfère vous parler d'une autre personne, M., avec qui j'ai fait une véritable régression. Attention, si cette technique vous tente, il faut absolument faire appel à un ou une professionnel(le): ne confier pas votre inconscient à n'importe qui!

Il faut savoir cependant, que, sous hypnose, vous ne risquez absolument rien. Vous êtes totalement conscient et pouvez vous sortir vous-même de cet état sans l'aide de qui que ce soit. Rien à voir donc avec les films où un hypnotiseur mal intentionné pousse son patient à voler voire même pire, à tuer! Tout ça relève de l'affabulation pure. Vous pouvez donc vous adresser à un spécialiste en toute sécurité.

Cette régression se passa à Lyon, chez mon ami medium. M., "l'hypnotiseur" étant un de ses amis, je lui faisais entièrement confiance malgré une certaine appréhension... La peur de savoir... Nous nous sommes isolés dans une chambre. M. m'a incitée à m'allonger. Seule une bougie éclairait la pièce. Il me demanda de fixer la flamme puis, une fois les yeux fermés, de garder cette image en tête le plus longtemps possible. Avec sa voix très agréable, il m'aida à relâcher l'intégralité des muscles de mon corps. Afin que mon esprit ne soit pas pollué par les souvenirs de cette vie présente, il me fit régresser en me poussant à me remémorer des moments simples en remontant le temps: mon premier jour à l'université, celui où j'ai eu mon bac, l'anniversaire de mes 16 ans, le jour où mon grand-père est mort lorsque j'avais 10 ans, mes premiers pas à l'école à 5 ans et ainsi de suite jusqu'à mon tout premier souvenir. Vous allez rire, mais je me faisais alors talquer les fesses par ma maman...

Une fois le fil de ma vie présente remonté, il y eut un vide. Le corps sous hypnose est extrêmement détendu mais l'esprit se trouve en total éveil. Quand M. me dit: "maintenant, tu es dans le ventre de ta mère", j'ai commencé à avoir l'impression d'être comme au cinéma, assise dans le noir. Je voyais des images qui se projetaient. J'avais l'impression que ce n'était pas mon cerveau qui les produisait mais bel et bien comme un projecteur extérieur. C'est ce qui m'a donné l'impression très forte que ces images correspondent à une réalité, à quelque chose de vrai et non à des trucs vus à la télé, à quelques réminiscences de films ou de livres.

Je me suis retrouvée dans le ventre de ma mère, un foetus tout recroquevillé. Puis, le noir total. Avant que n'apparaissent les premières images. Elles viennent à vous comme un film, toutes mélangées. Ce sont d'abord des flashs sans queue ni tête, des visages, des situations. Puis, ces images se font plus précises. Elles racontent alors une histoire.

mardi 24 juin 2008

Réincarnation récente (suite)

Quel ne fut donc pas le choc quand je découvrais que ce fameux M. A., que je suis censée avoir été, a non seulement été journaliste pour les plus grands magazines américains du début du XXe siècle mais encore, un des scénaristes et des auteurs de théâtre les plus connus de son époque. Ses films furent interprétés par des acteurs et actrices incroyables que je n'ose même pas citer ici.

Bien sûr, gardons la tête froide. Ce goût immodéré pour la mode du début du XXe siècle et pour la ville de New-York ne peut être considéré comme un indice en soi. Tout comme mon besoin d'écrire ne peut pas être une réminiscence de ce passé si proche... M. A. mourut en 1954, année de naissance de ma mère. Certainement une coïncidence...

Au cours d'une séance d'hypnose avec T., je vis la baie de New-York toute illuminée. Est-ce parce qu'à la télévision ce genre de vue est extrêmement courant? Mon cerveau a peut-être tout simplement mémorisé une image qu'il a transmise à ce moment précis. Oui mais, j'ai vu aussi une maison toute en hauteur, avec un escalier devant, comme il en existe aux Etats-Unis. Il neigeait et trois enfants jouaient avec une luge à descendre la pente juste en face. Souvenirs authentiques ou simples extraits de films vus il y a des lustres? Difficile à dire: il est vrai que l'on se serait cru dans "Citizen Kane" ou dans "La vie est belle" de Franck Capra. Autre impression, beaucoup plus nette en revanche et qui ne se rapporte, semble-t-il, à rien de particulier: toujours sous hypnose, je vois un grand bateau, genre yacht, tout éclairé dans la nuit. Un orchestre joue. Les hommes, en smoking boivent du Champagne. Des dames en robes longues sont à leurs bras. Nous sommes dans les années 30 (toujours la baie de New-York?). Quelque chose cloche: la prohibition interdisait toute consommation d'alcool. Je voudrais en savoir plus mais les images s'évaporent. Allongée sur le canapé de T., je reviens à moi trop vite à mon goût. Ces sensations très fortes restent gravées au plus profond de mon être, comme si elles faisaient partie de moi mais elles m'échappent en même temps, chaque fois que j'essaie de les retenir.

samedi 14 juin 2008

Réincarnation récente

J'ai beaucoup hésité avant de parler de la vie antérieure qui est apparue le plus nettement à mon ami medium. Pourquoi? Parce que j'ai moi-même énormément de mal à y croire et parce que les quelques indices que j'ai pu trouver à ce sujet depuis, me troublent énormément. Peut-être que c'est vrai. Peut-être que c'est faux. A vous aussi de vous faire une opinion.

Toujours en se concentrant sur mon prénom, dans l'obscurité, S. me voyait en homme avec une petite moustache, une casquette sur la tête genre "Sherlock Holmes". Voilà ce qu'il me dit: "tu aimes boire du whisky et sucer les gouttes qui restent accrochées à ta moustache. Tu as des enfants avec lesquels tu joues beaucoup. Devant ta maison, il y a un arbre dans lequel tu aimes grimper pour les faire rire. L'été, tu y accroches un petit miroir pour te raser. Tu as beaucoup de fantaisie. Tu es journaliste. Je te vois, ton calepin à la main, en train d'interviewer des gens pour écrire tes articles. Ca se passe aux Etats-Unis". J'étais très intriguée et émue par tant de détails... Il poursuivit: "Je te vois dans une soirée avec des dames vêtues de longues robes et portant de grands chapeaux. On vous présente une toute nouvelle machine à écrire". J'osais lui demander si un nom lui venait. Très nettement, il en a effectivement sorti un, qui ne me disait rien, et que je noterai des simples initiales M. A.

Tout cela m'intriguant énormément, une fois chez moi, j'ai tapé sur Google ce nom. Je ne m'attendais pas à trouver quoi que ce soit. Et en fait, ce fameux M. A. est un écrivain américain, mort dans les années 1950. Très connu dans son pays, il ne l'est pas du tout en France. Je laisse donc les initiales par discrétion.

En menant mon enquête sur Internet, j'ai même trouvé une photo de lui quand il était jeune et là, franchement, j'ai eu un choc: c'est le portrait craché de mon grand-père paternel. Mon trouble était tel que j'ai montré la photo à mon père et à ma mère (sans leur dire évidemment les raisons de tout ça...) et ils eurent tous les deux la même réaction: "C'est marrant, on dirait ton grand-père. Il te ressemble ce type, c'est qui?".

La suite au prochain épisode...

mercredi 11 juin 2008

Réincarnation et Egypte: tout n'est pas si simple

Alors que je reviens de mon deuxième voyage en Egypte, je suis assez déçue. Je n'y allais pas que pour ça bien sûr, mais je comptais bien avancer un peu dans mon enquête: pourtant rien. De plus, je me retrouve embarquée dans une histoire d'amour avec un Egyptien... Ca en revanche, je ne crois pas que ce soit totalement anodin...

Pas d'images depuis des mois. Très prise par mon travail, je suis aussi moins détendue et dispose pour véritablement laisser venir mes émotions. C'est une leçon pour tous ceux qui cherchent, plus ou moins sans l'aide de qui que ce soit, à retenir des souvenirs: il faut être totalement détendu...

jeudi 20 mars 2008

Une vie antérieure au début du XIXe siècle

Mon ami medium, S., est très fort dans son domaine et très intelligent aussi. C'est une connaissance commune qui nous a présenté et vraiment, au départ, je n'étais pas très encline à le rencontrer. Comme la majorité des gens, je pensais que les voyants ou les mediums sont des illuminés. Beaucoup le sont, effectivement, mais j'ai appris que ceux là, ceux qui se montrent ou se vantent, sont aussi souvent les moins bons, voire des charlatans. S., c'est tout autre chose: il se demande lui-même d'où vient son don. Après quelques expériences auxquelles il se livra avec beaucoup de gentillesse (je les raconterai un jour, quand j'aurai plus de temps :)), j'ai compris que dans la vie, il y a effectivement des phénomènes inexpliqués et inexpliquables et que la science pourra peut-être en comprendre les mécanismes un jour.

Revenons-en aux vies antérieures. Le début de cette enquête commença vraiment ainsi: chez S., dans le noir et le silence, je le laissais se concentrer sur mes noms et prénoms. Des images lui venaient. Outre l'Egypte, qui fut la première vie qui lui apparut, en vinrent plusieurs autres. Il me voyait en homme, très grand, très sportif, roux, avec des rouflaquettes, vêtu d'un pantalon moulant et de ce qu'il appelait lui-même un genre de t-shirt très décolleté. S. n'a pas de grandes connaissances dans le domaine historique et c'est mieux ainsi: toute tentative de supercherie est mise de côté. Cette description m'incitait à penser que la scène se passait au tout début du XIXe siècle. S. me voyait marcher, un fusil ou une baïonnette à la main, encadré de deux amis. Le plus incroyable c'est que derrière moi, une foule incroyable se constituait. Nous passions de village en village et les habitants se regroupaient. Nous marchions dans un paysage plat, en France, et sur le bord du chemin, des gens étaient pendus. Nous nous battions contre le prix trop élevé du pain. S. me voyait haranguer les foules mais il vit aussi ma mort, poignardé dans le dos par quelqu'un que je considérais comme mon ami. Il fut payé par mes ennemis pour m'éliminer.

La trahison est quelque chose de très important dans mon karma. Dans plusieurs vies antérieures comme celle que je viens de décrire, je m'étais entourée de gens de confiance qui me trahirent et qui provoquèrent ma mort. Encore aujourd'hui, j'ai toujours tendance à être victime de véritables coups de foudre amicaux qui m'ont coûté cher par le passé. Je sais qu'il faut que je sois vigilante de ce côté là. Par ailleurs, je comprends mieux également, en analysant cette vie au début du XIXe siècle, pourquoi je déteste autant cette période mais aussi pourquoi je me sens en révolte permanante contre toute forme d'autorité ou d'ordre établi. Mon esprit révolutionnaire couve toujours sous une apparente docilité!

vendredi 14 mars 2008

L'amour karmique

Les vies antérieures ne sont absolument pas un refuge pour moi. Je vous le dis: tout va très bien dans ma vie même si, comme tout le monde, j'ai connu des hauts et des bas. Depuis toujours, j'ai seulement de drôles d'impressions, non seulement en ce qui concerne les gens mais aussi les lieux. Ce n'est pas facile d'être hypersensible comme ça, j'ai même dû apprendre à vivre avec tellement tout cela me destabilisait sans que je comprenne pourquoi. En amour par exemple, tout se passe toujours de la même façon. Je rencontre quelqu'un avec lequel je suis connectée dans l'instant. La nuit qui suit la rencontre, un rêve me dit si ça marchera ou pas avec cette personne. Une forme de rêve prémonitoire? Peut-être mais mon esprit critique en éveil, j'essaie le plus possible de garder la tête froide.


On peut dire que j'ai aimé vraiment deux hommes qui m'ont aidée à comprendre qu'il fallait absolument que je me transforme si je ne voulais pas devenir complètement folle. Le premier, R., était musicien, l'autre, M., évoluait dans le monde de l'art. Quand j'ai rencontré R., je n'avais que 17 ans mais il a bouleversé ma vie. Le rêve prémonitoire le concernant n'avait rien auguré de bon mais à l'époque, je ne savais pas les interpréter. J'avais rêvé que nous étions tous deux assis côté à côte. Nous étions très bien. Je mettais ma tête sur son épaule mais il la repoussait doucement. Effectivement, avec 25 ans de différence d'âge, nous nous en sommes tenus tous deux à une liaison platonique. Ce fut le cas également de M. pour qui je fis un rêve à peu près similaire. Nous étions allongés côte à côte. Nous étions très heureux mais nous nous en tenions à garder nos mains l'une dans l'autre.

Pourquoi parler de tout ça? Parce que ces deux hommes sont des rencontres karmiques. Ils m'ont fait souffrir comme personne et j'ai eu un mal fou à les oublier. Comme toute souffrance permet aussi de progresser personnellement dans la vie, ces deux êtres là ont été des étapes très importantes. En analysant ce qui s'est passé avec eux, je vis totalement différemment mes relations affectives.

Aujourd'hui, je n'ai de contacts qu'avec M. J'ai beaucoup songé à cette attirance pour lui, à cette impression forte et douloureuse qu'il était une partie de moi-même. A l'époque d'ailleurs, un rêve m'annonçait presque systématiquement sa venue. J'en parlais un jour à mon ami medium qui me dit que dans une autre vie, M. avait certainement été mon père. A bien y regarder, c'était effectivement des liens filiaux plus qu'amoureux qui nous unissaient. Je savais désormais pourquoi, chaque fois que je le voyais, mes sentiments me faisaient si mal et pourquoi je me sentais en total décalage. M. est devenu un de mes meilleurs amis. Il me prend sous son aile protectrice et me fait progresser spirituellement. C'est un de mes amis les plus précieux et je l'aime toujours intensément mais différemment :). Il ne sait pas ce que je pense de notre amitié et de nos rapports mais peut-être qu'un jour trouverais-je le moment propice pour lui dire.

dimanche 2 mars 2008

Une vie antérieure au XIVe siècle

Sous hypnose, avec T., j'ai vécu beaucoup de choses. Après avoir eu le fugace sentiment d'être dans l'Antiquité, je me suis retrouvée au Moyen Âge. C'était au XIVe siècle. Ne me demandez pas comment je peux affirmer des dates, ce sont elles qui s'imposent à moi comme une évidence...

Dans ces souvenirs là, très précis, je suis dans le cloître d'un monastère. La nuit est presque tombée. Nous sommes à l'entrée de l'hiver, peut-être en octobre, dans une région française. Je suis un moine, vêtu d'une coule en laine marron. Avec mes frères de la communauté, nous marchons, capuche baissée, silencieusement dans ce cloître. Nous nous dirigeons vers une chapelle où nous prions sur la tombe d'un noble de la région qui vient de mourir. La sépulture est impressionnante: le mort est représenté en gisant, les mains jointes avec son armure et son bouclier posé sur ses pieds. Je peux même voir ses armoiries! Sa statue est éclairée par des torches. Nous sommes là, à prier puis, nous nous dirigeons vers une porte dans le cloître, petite mais très lourde, en bois et bardée de fer. Quelques marches lui donnent accès. Nous sommes heureux car nous allons au réfectoire prendre notre repas du soir. Le réfectoire est très sombre, à peine éclairé, meublé de grandes tables en bois où les moines s'entassent. L'ambiance est très conviviale. Nous nous entendons tous très bien et le réfectoire est très bien chauffé. Sur la table, il y a du pain et de la soupe avec de gros morceaux de chou coupés dedans. Nous sommes heureux de manger convenablement. Peut-être que le noble décédé pour lequel nous avons prié avait décidé d'améliorer notre ordinaire par une donation pieuse. Le plus surprenant dans tout ça, c'est que je lève mon regard vers le moine en face de moi et je reconnais très nettement mon père actuel! Il mange goulûment sa soupe comme si on allait lui enlever son assiette. Le plus drôle, c'est qu'actuellement, le chou est un de ses légumes préférés!

Une vie antérieure dans l'antiquité romaine

Très intriguée par ce que mon ami medium m'avait dit, je décidai de recourir à l'hypnose, histoire d'en avoir le coeur net. C'est ainsi que je me rendis un jour chez T. qui m'hypnotisa. L'hypnose n'est pas ce que l'on croit. On se retrouve en fait dans cet état étrange que je connais assez bien, proche du sommeil, mais dans lequel l'esprit est tout à fait conscient. Au cours de la première séance, j'ai vu plein de choses.

Tout d'abord, j'ai vu un rideau très léger voler dans le vent puis un perroquet. Etait-il en cage ou posé sur une barre, je ne saurais le dire aujourd'hui. J'avais l'impression d'être une femme et j'étais assise à l'ombre d'une galerie. Il faisait très beau. Je me trouvais dans une villa avec une petite cour intérieure qui donnait sur un jardin. Une fontaine au milieu rafraîchissait l'atmosphère. Ce fut tout ce que je vis ce jour là au sujet de cette vie.

Pourtant, l'histoire ne s'arrête pas ici car lorsque je suis allée en Egypte, l'année dernière, quelque chose m'est arrivée en lien avec ces souvenirs. Je rencontrai un Egyptien (un autre que M...) avec qui je suis sortie. Il s'appelait T. et m'a immédiatement beaucoup attirée. Nous n'avons passé qu'une nuit ensemble mais mémorable :) Bref, un soir, alors que je m'endormais, bing, ça ne manqua pas! Des images me vinrent. Je voyais précisément T. en soldat romain. J'étais cette femme que j'avais déjà eu la sensation d'être sous hypnose. J'étais brune avec des boucles, vêtue d'une robe drapée, cintrée à la taille. Etais-je une prostituée? Peut-être. En tout cas, T. et moi n'avons fait que répéter dans cette vie présente, une scène qui était geste pour geste la même que celle que nous avions vécue dans l'Antiquité. J'ai compris à ce moment que nos karmas étaient liés mais que notre histoire ne s'en tiendrait qu'à un pur aspect physique.

samedi 1 mars 2008

Ma seconde vie antérieure en Egypte

Au cours de mon voyage en Egypte, l'année dernière, j'ai rencontré un Egyptien formidable, M., qui, depuis, est devenu un de mes amis. C'est incroyable ce qui se passa avec lui. On s'est rencontré comme ça, au cours de la croisière sur le Nil. J'étais assez hésitante, un peu méfiante même. Je n'étais pas là pour draguer. Une fois mes a priori vaincus, j'ai accepté un verre. Au final, M. et moi avons passé tout un après-midi et une soirée à discuter. Ca ne vous est jamais arrivé de vous dire: "c'est curieux, cette personne, c'est comme si je la connaissais depuis toujours". Et bien là, c'est exactement ce qui se passa. Bien sûr, une fois de plus, je relativisais, me disant que c'était moi qui devait me faire des idées jusqu'au moment où M. me dit: "c'est étrange, je croise beaucoup de monde sur ce bateau, mais toi, c'est comme si je t'avais toujours connue". Et il ajouta avec son sourire inimitable: "tu serais pas Egyptienne?". Est-il lié à une de mes deux vies en Egypte? Peut-être. D'autant plus qu'il est copte, c'est-à-dire chrétien et à ce sujet, une anecdote m'est revenue en tête. Lorsque j'étais adolescente - j'avais 13 ou 14 ans - mon père m'avait offert un livre d'art dans lequel étaient représentés les célèbres portraits du Fayoum. On y parlait des coptes. Mon père, qui a toujours eu le soucis de mon instruction :-), me demanda si je savais qui ils étaient. Je lui répondis: "ce sont les chrétiens d'Egypte". Il ouvrit des yeux comme des soucoupes et en parle encore aujourd'hui. D'ailleurs, à peu près à la même époque, il m'emmenait souvent au Musée d'Art et d'Histoire, pas très loin de chez nous, où je passais mon temps, non pas à mirer les momies égyptiennes, mais les objets exposés dans les salles coptes. Cette culture là m'a toujours fascinée.

vendredi 29 février 2008

Ma première vie antérieure en Egypte

Je sais oui, c'est un méga cliché que de croire qu'on a vécu une vie en Egypte pendant l'Antiquité. Moi aussi, je n'y croyais pas du tout. Un soir que j'étais chez mon ami medium, il me dit que j'avais des liens très forts avec ce pays et que j'y avais été architecte, spécialiste des chambres secrètes. Voyez-vous ça. Je restais toujours sur ma défensive quoi qu'assez fière de cette révélation. Voilà pourtant que l'année dernière, tout bascula à ce sujet. Pour mon anniversaire, un voyage m'était offert qui me conduisit tout droit au pays des pharaons. Les touristes en shorts et tout le tremblement, ça ne me disait pas trop... même si, dans mon for intérieur, je pensais toujours à ce que mon ami m'avait dit. Plusieurs trucs incroyables me sont arrivés là-bas. Tout commença dès l'avion. Lorsque nous avons quitté la Méditerranée pour l'Afrique, j'ai vu par le hublot le sol jaune puis le long serpent du Nil. J'étais comme happée par tout ça. Je veux dire pas happée comme ça, juste un peu, non, c'était comme si mon psychisme était propulsé hors de l'avion. Vous allez dire que je suis folle mais qu'à cela ne tienne. Cette impression étrange et rassurante a duré tout le long du voyage. Il faisait chaud, le soleil tapait, mais j'étais chez moi. Pourtant, je suis une vraie fille du Nord, qui se chope un coup de soleil au bout d'un quart d'heure. Pendant la croisière sur le Nil, que j'ai faite comme toute touriste qui se respecte, il m'arrivait le soir, lors de ce fameux moment où le corps s'endort, de voir des scènes.

C'était le désert de sable avec cependant quelques palmiers et un village de maisons blanches. Le soleil écrasait le paysage de sa chaleur. J'ai vu un chantier sous plusieurs angles et avais la très nette impression d'être un homme. Une fois, j'étais au bas d'un mur assez haut, puis, je me retrouvais en son sommet. Je regardais des ouvriers travailler en contrebas dans une cour fermée de chaque côté. Cet endroit où je me trouvais (peut-être un temple) n'est pas connu, je ne l'ai pas visité. A moment donné, des échaffaudages se sont effondrés alors que j'étais dessous. Peut-être suis-je mort ainsi.

Pas si facile de connaître ses vies antérieures...

Avoir accès à ses vies antérieures n'est pas chose très aisée. Il y a les souvenirs qui peuvent affleurer sans qu'on demande quoi que ce soit (ce fut mon cas). Il y a aussi l'hypnose, une méthode efficace mais dont l'accès n'est pas si simple (ne serait-ce que pour trouver un professionnel sérieux...). Enfin, consulter un voyant peut aussi s'avérer un moyen efficace qui laisse cependant la déception de ne pas voir soi-même, en direct.

J'ai testé toutes ces méthodes pour finalement arriver à "dresser" une mini liste de mes vies précédentes. J'ai pu faire des recoupements et même apprendre que je connais depuis très, très longtemps certains de mes amis chers. Le hasard n'existe pas.