jeudi 20 mars 2008

Une vie antérieure au début du XIXe siècle

Mon ami medium, S., est très fort dans son domaine et très intelligent aussi. C'est une connaissance commune qui nous a présenté et vraiment, au départ, je n'étais pas très encline à le rencontrer. Comme la majorité des gens, je pensais que les voyants ou les mediums sont des illuminés. Beaucoup le sont, effectivement, mais j'ai appris que ceux là, ceux qui se montrent ou se vantent, sont aussi souvent les moins bons, voire des charlatans. S., c'est tout autre chose: il se demande lui-même d'où vient son don. Après quelques expériences auxquelles il se livra avec beaucoup de gentillesse (je les raconterai un jour, quand j'aurai plus de temps :)), j'ai compris que dans la vie, il y a effectivement des phénomènes inexpliqués et inexpliquables et que la science pourra peut-être en comprendre les mécanismes un jour.

Revenons-en aux vies antérieures. Le début de cette enquête commença vraiment ainsi: chez S., dans le noir et le silence, je le laissais se concentrer sur mes noms et prénoms. Des images lui venaient. Outre l'Egypte, qui fut la première vie qui lui apparut, en vinrent plusieurs autres. Il me voyait en homme, très grand, très sportif, roux, avec des rouflaquettes, vêtu d'un pantalon moulant et de ce qu'il appelait lui-même un genre de t-shirt très décolleté. S. n'a pas de grandes connaissances dans le domaine historique et c'est mieux ainsi: toute tentative de supercherie est mise de côté. Cette description m'incitait à penser que la scène se passait au tout début du XIXe siècle. S. me voyait marcher, un fusil ou une baïonnette à la main, encadré de deux amis. Le plus incroyable c'est que derrière moi, une foule incroyable se constituait. Nous passions de village en village et les habitants se regroupaient. Nous marchions dans un paysage plat, en France, et sur le bord du chemin, des gens étaient pendus. Nous nous battions contre le prix trop élevé du pain. S. me voyait haranguer les foules mais il vit aussi ma mort, poignardé dans le dos par quelqu'un que je considérais comme mon ami. Il fut payé par mes ennemis pour m'éliminer.

La trahison est quelque chose de très important dans mon karma. Dans plusieurs vies antérieures comme celle que je viens de décrire, je m'étais entourée de gens de confiance qui me trahirent et qui provoquèrent ma mort. Encore aujourd'hui, j'ai toujours tendance à être victime de véritables coups de foudre amicaux qui m'ont coûté cher par le passé. Je sais qu'il faut que je sois vigilante de ce côté là. Par ailleurs, je comprends mieux également, en analysant cette vie au début du XIXe siècle, pourquoi je déteste autant cette période mais aussi pourquoi je me sens en révolte permanante contre toute forme d'autorité ou d'ordre établi. Mon esprit révolutionnaire couve toujours sous une apparente docilité!

vendredi 14 mars 2008

L'amour karmique

Les vies antérieures ne sont absolument pas un refuge pour moi. Je vous le dis: tout va très bien dans ma vie même si, comme tout le monde, j'ai connu des hauts et des bas. Depuis toujours, j'ai seulement de drôles d'impressions, non seulement en ce qui concerne les gens mais aussi les lieux. Ce n'est pas facile d'être hypersensible comme ça, j'ai même dû apprendre à vivre avec tellement tout cela me destabilisait sans que je comprenne pourquoi. En amour par exemple, tout se passe toujours de la même façon. Je rencontre quelqu'un avec lequel je suis connectée dans l'instant. La nuit qui suit la rencontre, un rêve me dit si ça marchera ou pas avec cette personne. Une forme de rêve prémonitoire? Peut-être mais mon esprit critique en éveil, j'essaie le plus possible de garder la tête froide.


On peut dire que j'ai aimé vraiment deux hommes qui m'ont aidée à comprendre qu'il fallait absolument que je me transforme si je ne voulais pas devenir complètement folle. Le premier, R., était musicien, l'autre, M., évoluait dans le monde de l'art. Quand j'ai rencontré R., je n'avais que 17 ans mais il a bouleversé ma vie. Le rêve prémonitoire le concernant n'avait rien auguré de bon mais à l'époque, je ne savais pas les interpréter. J'avais rêvé que nous étions tous deux assis côté à côte. Nous étions très bien. Je mettais ma tête sur son épaule mais il la repoussait doucement. Effectivement, avec 25 ans de différence d'âge, nous nous en sommes tenus tous deux à une liaison platonique. Ce fut le cas également de M. pour qui je fis un rêve à peu près similaire. Nous étions allongés côte à côte. Nous étions très heureux mais nous nous en tenions à garder nos mains l'une dans l'autre.

Pourquoi parler de tout ça? Parce que ces deux hommes sont des rencontres karmiques. Ils m'ont fait souffrir comme personne et j'ai eu un mal fou à les oublier. Comme toute souffrance permet aussi de progresser personnellement dans la vie, ces deux êtres là ont été des étapes très importantes. En analysant ce qui s'est passé avec eux, je vis totalement différemment mes relations affectives.

Aujourd'hui, je n'ai de contacts qu'avec M. J'ai beaucoup songé à cette attirance pour lui, à cette impression forte et douloureuse qu'il était une partie de moi-même. A l'époque d'ailleurs, un rêve m'annonçait presque systématiquement sa venue. J'en parlais un jour à mon ami medium qui me dit que dans une autre vie, M. avait certainement été mon père. A bien y regarder, c'était effectivement des liens filiaux plus qu'amoureux qui nous unissaient. Je savais désormais pourquoi, chaque fois que je le voyais, mes sentiments me faisaient si mal et pourquoi je me sentais en total décalage. M. est devenu un de mes meilleurs amis. Il me prend sous son aile protectrice et me fait progresser spirituellement. C'est un de mes amis les plus précieux et je l'aime toujours intensément mais différemment :). Il ne sait pas ce que je pense de notre amitié et de nos rapports mais peut-être qu'un jour trouverais-je le moment propice pour lui dire.

dimanche 2 mars 2008

Une vie antérieure au XIVe siècle

Sous hypnose, avec T., j'ai vécu beaucoup de choses. Après avoir eu le fugace sentiment d'être dans l'Antiquité, je me suis retrouvée au Moyen Âge. C'était au XIVe siècle. Ne me demandez pas comment je peux affirmer des dates, ce sont elles qui s'imposent à moi comme une évidence...

Dans ces souvenirs là, très précis, je suis dans le cloître d'un monastère. La nuit est presque tombée. Nous sommes à l'entrée de l'hiver, peut-être en octobre, dans une région française. Je suis un moine, vêtu d'une coule en laine marron. Avec mes frères de la communauté, nous marchons, capuche baissée, silencieusement dans ce cloître. Nous nous dirigeons vers une chapelle où nous prions sur la tombe d'un noble de la région qui vient de mourir. La sépulture est impressionnante: le mort est représenté en gisant, les mains jointes avec son armure et son bouclier posé sur ses pieds. Je peux même voir ses armoiries! Sa statue est éclairée par des torches. Nous sommes là, à prier puis, nous nous dirigeons vers une porte dans le cloître, petite mais très lourde, en bois et bardée de fer. Quelques marches lui donnent accès. Nous sommes heureux car nous allons au réfectoire prendre notre repas du soir. Le réfectoire est très sombre, à peine éclairé, meublé de grandes tables en bois où les moines s'entassent. L'ambiance est très conviviale. Nous nous entendons tous très bien et le réfectoire est très bien chauffé. Sur la table, il y a du pain et de la soupe avec de gros morceaux de chou coupés dedans. Nous sommes heureux de manger convenablement. Peut-être que le noble décédé pour lequel nous avons prié avait décidé d'améliorer notre ordinaire par une donation pieuse. Le plus surprenant dans tout ça, c'est que je lève mon regard vers le moine en face de moi et je reconnais très nettement mon père actuel! Il mange goulûment sa soupe comme si on allait lui enlever son assiette. Le plus drôle, c'est qu'actuellement, le chou est un de ses légumes préférés!

Une vie antérieure dans l'antiquité romaine

Très intriguée par ce que mon ami medium m'avait dit, je décidai de recourir à l'hypnose, histoire d'en avoir le coeur net. C'est ainsi que je me rendis un jour chez T. qui m'hypnotisa. L'hypnose n'est pas ce que l'on croit. On se retrouve en fait dans cet état étrange que je connais assez bien, proche du sommeil, mais dans lequel l'esprit est tout à fait conscient. Au cours de la première séance, j'ai vu plein de choses.

Tout d'abord, j'ai vu un rideau très léger voler dans le vent puis un perroquet. Etait-il en cage ou posé sur une barre, je ne saurais le dire aujourd'hui. J'avais l'impression d'être une femme et j'étais assise à l'ombre d'une galerie. Il faisait très beau. Je me trouvais dans une villa avec une petite cour intérieure qui donnait sur un jardin. Une fontaine au milieu rafraîchissait l'atmosphère. Ce fut tout ce que je vis ce jour là au sujet de cette vie.

Pourtant, l'histoire ne s'arrête pas ici car lorsque je suis allée en Egypte, l'année dernière, quelque chose m'est arrivée en lien avec ces souvenirs. Je rencontrai un Egyptien (un autre que M...) avec qui je suis sortie. Il s'appelait T. et m'a immédiatement beaucoup attirée. Nous n'avons passé qu'une nuit ensemble mais mémorable :) Bref, un soir, alors que je m'endormais, bing, ça ne manqua pas! Des images me vinrent. Je voyais précisément T. en soldat romain. J'étais cette femme que j'avais déjà eu la sensation d'être sous hypnose. J'étais brune avec des boucles, vêtue d'une robe drapée, cintrée à la taille. Etais-je une prostituée? Peut-être. En tout cas, T. et moi n'avons fait que répéter dans cette vie présente, une scène qui était geste pour geste la même que celle que nous avions vécue dans l'Antiquité. J'ai compris à ce moment que nos karmas étaient liés mais que notre histoire ne s'en tiendrait qu'à un pur aspect physique.

samedi 1 mars 2008

Ma seconde vie antérieure en Egypte

Au cours de mon voyage en Egypte, l'année dernière, j'ai rencontré un Egyptien formidable, M., qui, depuis, est devenu un de mes amis. C'est incroyable ce qui se passa avec lui. On s'est rencontré comme ça, au cours de la croisière sur le Nil. J'étais assez hésitante, un peu méfiante même. Je n'étais pas là pour draguer. Une fois mes a priori vaincus, j'ai accepté un verre. Au final, M. et moi avons passé tout un après-midi et une soirée à discuter. Ca ne vous est jamais arrivé de vous dire: "c'est curieux, cette personne, c'est comme si je la connaissais depuis toujours". Et bien là, c'est exactement ce qui se passa. Bien sûr, une fois de plus, je relativisais, me disant que c'était moi qui devait me faire des idées jusqu'au moment où M. me dit: "c'est étrange, je croise beaucoup de monde sur ce bateau, mais toi, c'est comme si je t'avais toujours connue". Et il ajouta avec son sourire inimitable: "tu serais pas Egyptienne?". Est-il lié à une de mes deux vies en Egypte? Peut-être. D'autant plus qu'il est copte, c'est-à-dire chrétien et à ce sujet, une anecdote m'est revenue en tête. Lorsque j'étais adolescente - j'avais 13 ou 14 ans - mon père m'avait offert un livre d'art dans lequel étaient représentés les célèbres portraits du Fayoum. On y parlait des coptes. Mon père, qui a toujours eu le soucis de mon instruction :-), me demanda si je savais qui ils étaient. Je lui répondis: "ce sont les chrétiens d'Egypte". Il ouvrit des yeux comme des soucoupes et en parle encore aujourd'hui. D'ailleurs, à peu près à la même époque, il m'emmenait souvent au Musée d'Art et d'Histoire, pas très loin de chez nous, où je passais mon temps, non pas à mirer les momies égyptiennes, mais les objets exposés dans les salles coptes. Cette culture là m'a toujours fascinée.