vendredi 10 octobre 2008

Vie antérieure et problèmes psychologiques (suite...)

J'me sens moche... pas moralement (quoique :)), mais physiquement, depuis toujours. C'est quelque chose que je soigne en psychanalyse et j'ai fait, je crois, pas mal de progrès dans ce domaine. Je vis beaucoup dans mon monde intérieur et la réalité des choses me heurte souvent. Quand un homme me dit: "tu es belle", j'ai envie de hurler, de me débattre, de lui répondre: "Mais, arrête de te foutre de ma gueule!" Une réaction bien évidemment très excessive. Certaines attendent toute leur vie ce genre de phrase qui ne vient jamais et moi, je me sens salie dès que je les entends.

Quel rapport avec mon enquête? Et bien, j'ai découvert récemment qu'il s'agit là d'un problème dont la racine sort des limites de mon existence actuelle. Un jour, mon ami voyant, S., me demanda quels étaient mes deux autres prénoms. Je lui répondis et il se sentit inspiré: "C'est curieux, ton troisième prénom me parle". Une de mes vies antérieures remontait à la surface: "en fait Koky, dans tes incarnations successives, tu as toujours été un homme, exceptée une fois. Tu étais une femme extrêmement belle. Je te vois avec un teint de porcelaine et de beaux cheveux bruns. Tous les regards se tournaient vers toi. Très jeune, tu tombas amoureuse d'un bel homme brun qui nourrissait les mêmes sentiments à ton égard; vous décidâtes donc de vous marier. Tout aurait pu se passer à merveille. C'était sans compter sur ta soeur. Assez laide, elle était en secret très jalouse de toi; elle se faisait passer aux yeux de tous pour quelqu'un d'aimable et de serviable mais elle te détestait, pire même, elle te haïssait. Surtout, elle était amoureuse du même jeune homme que toi; elle s'évertua à vous séparer, ce qu'elle réussit à faire. A cause d'elle, l'amour de ta vie s'éloigna de toi, tu ne te marias pas et tu finis dépressive, presque folle de douleur, seule dans une maison, à pleurer jusqu'à la fin de tes jours."

La beauté dont je fus parée détruisit ma vie; S. m'expliqua que si je me suis incarnée de nouveau en femme, pour la deuxième fois seulement, c'est que je dois régler ces rapports douloureux à la féminité. Il apparaît qu'en effet, de toutes les existences précédentes, certaines sont en lien direct avec la présente. Cela me semble d'autant plus juste que S. me dit que la soeur jalouse et destructrice qui avait brisé ma vie, vivait aujourd'hui dans mon entourage proche. Ce fut un choc pour moi de connaître son nom que je vous dévoilerai plus tard: comme toute bonne conteuse, il faut laisser le suspens agir. En tout cas, de connaître la vérité m'a permis de faire un bon extraordinaire dans la recherche de l'estime de moi-même. Je ne me regarde plus vraiment de la même façon.