dimanche 2 mars 2008

Une vie antérieure au XIVe siècle

Sous hypnose, avec T., j'ai vécu beaucoup de choses. Après avoir eu le fugace sentiment d'être dans l'Antiquité, je me suis retrouvée au Moyen Âge. C'était au XIVe siècle. Ne me demandez pas comment je peux affirmer des dates, ce sont elles qui s'imposent à moi comme une évidence...

Dans ces souvenirs là, très précis, je suis dans le cloître d'un monastère. La nuit est presque tombée. Nous sommes à l'entrée de l'hiver, peut-être en octobre, dans une région française. Je suis un moine, vêtu d'une coule en laine marron. Avec mes frères de la communauté, nous marchons, capuche baissée, silencieusement dans ce cloître. Nous nous dirigeons vers une chapelle où nous prions sur la tombe d'un noble de la région qui vient de mourir. La sépulture est impressionnante: le mort est représenté en gisant, les mains jointes avec son armure et son bouclier posé sur ses pieds. Je peux même voir ses armoiries! Sa statue est éclairée par des torches. Nous sommes là, à prier puis, nous nous dirigeons vers une porte dans le cloître, petite mais très lourde, en bois et bardée de fer. Quelques marches lui donnent accès. Nous sommes heureux car nous allons au réfectoire prendre notre repas du soir. Le réfectoire est très sombre, à peine éclairé, meublé de grandes tables en bois où les moines s'entassent. L'ambiance est très conviviale. Nous nous entendons tous très bien et le réfectoire est très bien chauffé. Sur la table, il y a du pain et de la soupe avec de gros morceaux de chou coupés dedans. Nous sommes heureux de manger convenablement. Peut-être que le noble décédé pour lequel nous avons prié avait décidé d'améliorer notre ordinaire par une donation pieuse. Le plus surprenant dans tout ça, c'est que je lève mon regard vers le moine en face de moi et je reconnais très nettement mon père actuel! Il mange goulûment sa soupe comme si on allait lui enlever son assiette. Le plus drôle, c'est qu'actuellement, le chou est un de ses légumes préférés!

Une vie antérieure dans l'antiquité romaine

Très intriguée par ce que mon ami medium m'avait dit, je décidai de recourir à l'hypnose, histoire d'en avoir le coeur net. C'est ainsi que je me rendis un jour chez T. qui m'hypnotisa. L'hypnose n'est pas ce que l'on croit. On se retrouve en fait dans cet état étrange que je connais assez bien, proche du sommeil, mais dans lequel l'esprit est tout à fait conscient. Au cours de la première séance, j'ai vu plein de choses.

Tout d'abord, j'ai vu un rideau très léger voler dans le vent puis un perroquet. Etait-il en cage ou posé sur une barre, je ne saurais le dire aujourd'hui. J'avais l'impression d'être une femme et j'étais assise à l'ombre d'une galerie. Il faisait très beau. Je me trouvais dans une villa avec une petite cour intérieure qui donnait sur un jardin. Une fontaine au milieu rafraîchissait l'atmosphère. Ce fut tout ce que je vis ce jour là au sujet de cette vie.

Pourtant, l'histoire ne s'arrête pas ici car lorsque je suis allée en Egypte, l'année dernière, quelque chose m'est arrivée en lien avec ces souvenirs. Je rencontrai un Egyptien (un autre que M...) avec qui je suis sortie. Il s'appelait T. et m'a immédiatement beaucoup attirée. Nous n'avons passé qu'une nuit ensemble mais mémorable :) Bref, un soir, alors que je m'endormais, bing, ça ne manqua pas! Des images me vinrent. Je voyais précisément T. en soldat romain. J'étais cette femme que j'avais déjà eu la sensation d'être sous hypnose. J'étais brune avec des boucles, vêtue d'une robe drapée, cintrée à la taille. Etais-je une prostituée? Peut-être. En tout cas, T. et moi n'avons fait que répéter dans cette vie présente, une scène qui était geste pour geste la même que celle que nous avions vécue dans l'Antiquité. J'ai compris à ce moment que nos karmas étaient liés mais que notre histoire ne s'en tiendrait qu'à un pur aspect physique.